Salon du savoir-faire de Molsheim : 40 ans, une cuvée exceptionnelle !

Semeurs d'Etoiles

L’effet anniversaire, le nombre d’exposants, une communication sans faille, ont fait de la 40e édition du Salon du savoir-faire, une édition exceptionnelle.

Les bénévoles des Semeurs d’étoiles vendaient la tombola à l’entrée du salon.
Le salon du Savoir Faire de Molsheim a eu lieu du 16 au 25 mars. À l’occasion de son 40e anniversaire, il a eu droit à une cuvée exceptionnelle, d’autant que ses organisateurs donnent toujours une place à l’association Semeurs d’étoiles. Un immense merci à eux.  « Entre 13 000 et 14 000 visiteurs ont parcouru cette année les allées du Salon du savoir-faire. Une fréquentation exceptionnelle qui s’explique sans doute, en partie, par l’effet anniversaire. Pour cette 40e édition, les organisateurs avaient invité 67 exposants (contre 55 les années précédentes). Plus d’exposants, ce sont aussi plus de réseaux de connaissances mobilisés. « Il y a eu aussi un impact de la tournée promotionnelle en bus, le travail sur les réseaux sociaux et la communication dans la presse, qui a été juste, exceptionnelle », analyse le président, Gérard Jost.

La qualité de l’aménagement du site a également été louée, avec l’arbre fontaine installé dans la cour, ou l’illumination de la façade de la Monnaie.

La météo joue aussi un peu sur la fréquentation, mais moins qu’on ne l’imagine. Le premier week-end d’ouverture et la soirée inaugurale ont connu une belle affluence, en dépit d’un temps épouvantable et de conditions de circulation difficiles. Idem, ce dimanche où, cette fois, la foule était présente, alors que le soleil magnifique pouvait plus volontiers inciter à la balade en forêt. Mais les chiffres de fréquentation ne sont pas tout, et c’est moins le nombre de visiteurs que la qualité de la relation qui donne la mesure de la réussite d’un salon. « On a rencontré des clients toute la semaine et j’ai doublé mes objectifs en termes de prises de rendez-vous et de devis », note Guillaume Jund, à la tête de l’entreprise de couverture zinguerie Burgmann Frères, de Strasbourg. « Ici, c’est un salon très qualitatif, ce n’est pas comme à la Foire européenne où l’on trouve quinze fois le même métier », relève le jeune patron, qui participait pour la première fois. Et la réputation de la manifestation dépasse désormais largement le secteur Bruche-Mossig Piémont. « Je pense que près des deux tiers des clients que j’ai rencontrés venaient de l’Eurométropole », précise encore Guillaume Jund.

Pas des promeneurs

Autre petit nouveau, Geoffroy Béchard, à la tête de la savonnerie artisanale Des potions et des bulles, est sur la même longueur d’ondes. Lui aussi « a bien vendu ». « Les visiteurs, ce ne sont pas des promeneurs, les gens sont intéressés, souvent connaisseurs. Et il y a même les habitués, qui repèrent les nouveaux tout de suite », s’amuse le jeune chef d’entreprise venu de Petitmont, en Meurthe-et-Moselle. Si les nouveaux s’en sortent bien, c’est aussi le cas des « historiques », comme Sébastien Geng, à la tête d’une petite entreprise de serrurerie-métallerie à Wasselonne. « Notre entreprise était présente dès la première édition, avec mon père, et, à part un petit break, nous avons toujours été présents. » La fidélité paie : « J’ai des clients avec qui je discute, qui prennent ma carte au salon et qui me recontactent deux ou trois ans plus tard, parce qu’ils ont un projet ». L’image de qualité, de sérieux dans l’organisation, joue aussi, tout comme l’expérience et la confiance, « qui ne sera pas la même qu’avec une entreprise qui a deux ans d’âge », ajoute Sébastien Geng. » Source Dernières Nouvelles d’Alsace du 27 mars 2018 En savoir plus sur la page Facebook du salon du Savoir Faire

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